Les 28 et 29 juin derniers s’est tenu le Big Hackday chez FABERNOVEL TECHNOLOGIES, un format nouveau, pour une approche aux enjeux 100 % sociétaux. Pour l’occasion, FABERNOVEL TECHNOLOGIES et ses collègues de FABERNOVEL, FABERNOVEL INSTITUTE, FABERNOVEL INNOVATE et FABERNOVEL DATA & MEDIA ont uni leurs forces, leur talent, leur créativité et offert toute leur expertise pour trouver des solutions et des réponses à ceux qui en ont besoin.
6 projets, 6 pitchs, 6 solutions et de la satisfaction
Le Big Hackday a pour finalité de servir de grandes causes. Écologie, surconsommation, éducation, égalité femmes / hommes , bien-être, pauvreté, autant de thèmes et d’enjeux très stratégiques et auxquels nous avons souhaité prendre part, à notre façon. Et bien nous en a pris car le taux de participation sur ces deux jours a battu des records. Nous sommes aussi très heureux d’avoir entraîné avec nous des collègues qui n’avaient pas eu jusqu’ici l’occasion de se frotter à l’exercice ou encore des profils comme des Directeurs de projets qui se sont retroussé les manches pour plonger les deux mains dans le fonctionnel.
La conclusion de tout ça ? Une vraie satisfaction, de nouvelles rencontres entre les différentes filiales du groupe et surtout, surtout, des associations ravies de repartir à l’issue du challenge avec des solutions opérationnelles et répondant pleinement à leurs besoins.
Premier d’une longue série, le Big Hackday 2018 a vu concourir 6 projets pour lesquels nous avons voté, sous le contrôle de nos huissiers du jour s’assurant qu’une équipe ne vote pas pour elle-même. Inversons la classe, la Cagnotte suspendue et Only good ont remporté respectivement les première, deuxième et troisième places. Nous leur dédions à chacun un article particulier. Mais la compétition était serrée, très serrée. 1001 Échanges, Cheer Up et le Relais se sont montrés des challengers de haut niveau. Un grand bravo à tous et toutes, nos félicitations !
Objectif : aider les aidants
Antoine et Gareth, par exemple, ont pris le lead d’un projet magnifique sous l’égide de l’association 1001mots, qui s’est donnée pour mission d’agir auprès des enfants de 0 à 3 ans et leurs parents pour lutter contre le décrochage scolaire et les aider à multiplier les temps de dialogues, entre eux, premier vecteur d’inclusion. L’association met à disposition des familles beaucoup de ressources mais ne dispose pas de plateforme permettant de les centraliser. Elles sont à ce jour disséminées sur des plateformes comme Vimeo et WhatsApp. 1001mots s’est par ailleurs fixée d’ambitieux objectifs de participation des familles sur 5 ans (100 000 familles), or le modèle actuel ne suffira pas à cette échelle, ne serait-ce que pour les ateliers animés par un professionnel de santé. Offrir un accès facilité à la documentation ne répondait donc pas entièrement au besoin.
L’équipe a proposé une solution permettant d’inclure les familles ambassadrices dans la mission, de les aider à animer à la maison des ateliers en autonomie, mais également de partager leurs propres contenus.
Pour cela, ils ont opté pour Markdown, un langage de balisage léger, pour concevoir un outil destiné à toute la communauté 1001Mots. Pour faciliter la consultation des ressources, en particulier avec l’enfant, la solution 1001échanges propose de transformer un atelier composé de texte, images, sons et vidéos, en une sorte de diaporama/animation/vidéo, un support mieux adapté aux activités avec les enfants. Enfin, la plateforme est aussi une bibliothèque agrégeant l’ensemble des liens vers le contenu existant, et propose un moteur de recherche et de filtres par âge, activités et moments de la journée. Le contenu est directement affiché sur la plateforme grâce à Markdown et peut être commenté.
1001mots dispose maintenant d’une solution qui répond à ses nouveaux enjeux. 2 bénévoles étaient présents lors de la démonstration, enthousiasmés par le projet. Une nouvelle rencontre est programmée dans quelques jours pour poursuivre l’aventure.
Le hackday de tous les défis
La particularité du Big Hackday repose sur trois défis clairement définis qu’il appartient aux équipes de relever. Elles devaient trouver un besoin réel, porté par une association, ou imaginer un concept pour répondre à une problématique connue. Puis, former une équipe capable en deux jours de développer un MVP (Minimum Viable Product) à présenter. Enfin, les leaders avaient pour tâche d’animer l’équipe et de cadrer le projet pour en garantir le succès (quoique l’échec puisse être formateur, nous ne l’oublions pas).
Or, tous et toutes ne sont pas nécessairement des managers nés. C’est pourquoi nous avons fait intervenir, très en amont, notre directeur des opérations Gilles Mantel, qui a adopté la posture de coach pour les besoins de la cause. A lui de donner aux leaders d’équipes les clés pour canaliser et organiser le travail d’un groupe, parfois de 10 personnes, savoir les guider et prendre les bonnes décisions sous une certaine pression (il faut le reconnaître).
Mais Gilles n’est pas qu’un coach, ni seulement un directeur. C’est aussi un bénévole qui intervient aux côtés de l’association Main dans la Main et Solidaires, dont la mission est un défi à elle toute seule. Les bénévoles de Main dans la Main et Solidaires s’efforcent de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des enfants et de leurs familles confrontés à une hospitalisation.
Évelyne et Benoît ont pris le sujet à bras le corps pour apporter une contribution particulièrement concrète à une problématique rencontrée par l’association : l’explosion des demandes d’adhésion. C’est évidemment une excellente nouvelle mais la structure n’est pas équipée pour faire face à cet accroissement de travail. L’équipe a imaginé le Relais, une solution permettant d’alléger et d’automatiser une partie du process de recrutement. La solution devait être pérenne et facile à faire évoluer, les membres du bureau et du conseil d’administration n’étant pas formés aux technologies de développement. Il fallait donc savoir créer le moins possible, réutiliser l’existant au maximum et intégrer correctement l’ensemble. C’est avec Trello que le projet s’est monté, un outil de gestion de projet très visuel, facile à prendre en main pour les bénévoles, et suffisamment ouvert pour s’interfacer avec les formulaires Google utilisés par l’association.
L’outil est opérationnel ! Désormais, l’association Main dans la Main et Solidaires dispose d'une solution évolutive librement, dont le code sait s’adapter aux données disponibles et non l’inverse. Les membres actifs peuvent sans risque enrichir le formulaire d’inscription, modifier les cartes sans impact sur le workflow, et disposer de documents textes et de documents structurés pour leur base de données.
Quand les pratiques changent, les usages suivent
Cheer up est une association de jeunes qui accompagnent les jeunes atteints de cancer dans la réalisation de projets qui leur tiennent à cœur. Les étudiants bénévoles interviennent dans les hôpitaux et aident les jeunes à réaliser des projets individuels ou collectifs. Aujourd’hui la prise en charge des jeunes change. Le traitement se fait de moins en moins à l’hôpital, mais plutôt à domicile. Pour l’association la possibilité de prendre contact avec les jeunes patients devient réduite. Comment faciliter l'accompagnement de ces jeunes et les mettre en contact avec les bénévoles dans leur région ? Voici la question à laquelle l’équipe de Stéphane a cherché à répondre lors du Hackday.
Le résultat - un premier prototype d’une application de la mise en relation entre un jeune patient et un bénévole. La première fonctionnalité implémentée est assez basique - le jeune peut rechercher un bénévole dans sa région et lui envoyer une demande de RDV. Le bénévole de son côté peut consulter la demande, l'accepter ou indiquer qu’il n’est pas disponible aux horaires demandés.
Le prochain étape serait de faire intervenir un designer pour créer un parcours plus riche et ajouter d’autres fonctionnalités comme, par exemple, une historique des rendez-vous pour le bénévole ou un chat.
Côté technique l’équipe a développé une application mobile “standalone” en React Native et une API en langage Scala. Assez classique comme stack technique, diriez vous, mais l’équipe a choisi d’explorer le framework http4s, les library Cats-effect et Query Monad. Cette dernière a été développée en interne et le Big Hackday fut une superbe occasion pour la tester dans un projet concret.
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