Only good est une application mobile anti gaspillage alimentaire. Avec pour point de départ les diverses expériences personnelles des membres de l’équipe face à un frigo qui fait grise mine, le projet est fonctionnellement riche et ambitieux.
Consommer mieux, pour le bien de tous
Only good est la résultante d’un benchmark frénétique autour de la question de l’alimentation quotidienne. Beaucoup de campagnes, beaucoup de littérature sur le sujet, beaucoup d’initiatives également mais il reste des freins. Le gaspillage alimentaire, nous en faisons tous. La situation devient problématique au jour le jour. Les immeubles ne sont pas toujours pourvus de dépôts à compost par exemple et le sentiment désagréable de participer à un gâchis généralisé s’installe.
Une rapide étude des applications existantes portant sur l’alimentation a montré une offre pléthorique mais relativement mono-fonctionnelle. L’équipe constituée autour d’Audrey et de Thibaud, porteurs du projet, a cherché à créer une application la plus complète possible, une sorte de compagnon au quotidien des consom’acteurs.
Tout est possible dans ce domaine et l’équipe s’est faite généreuse en propositions. Mais il faut savoir garder raison si l’on veut mener à bien un tel projet en 48h. L’application à ce stade propose de répertorier sa liste de courses, des suggestions de recettes de cuisine, des notifications, des statistiques de sa consommation et des informations liées au produit acheté ou de sensibilisation.
L’application couteau-suisse de l’alimentation raisonnée
Le point d’entrée de l’application est le scan du code-barre du produit. Son scan permet de créer la liste des produits achetés, limitée aux aliments frais (au moins dans un premier temps). L’affichage de la date de péremption n’est pour l’heure pas encore automatisée et doit être entrée à la main. L’application affiche alors un compte à rebours du délai de consommation via un code visuel (pastille verte – orange – rouge) pour une lecture rapide, en un coup d’œil. En association avec l’API open source d’Open Food Fact, l’ensemble des valeurs nutritives de chaque aliment listé est donné.
Chaque produit individuellement renvoie vers d’autres types d’informations : comment le consommer, où le placer dans son frigo pour sa meilleure conservation ? On accède également à des astuces plus ludiques, comme le potentiel de transformation (en cosmétique par exemple) d’un produit devenu peu goûteux, comme une carotte défraîchie.
Que vais-je faire de ce plat de gratin de courges ramené de chez belle-maman, alors que je n’ai encore pas fini la poule au pot et les trois barquettes de lasagnes qu’elle a glissé dans mon sac ? Si cela semble anecdotique, à l’échelle de milliers de familles, le sujet recouvre des enjeux importants. Dès lors, l’équipe de design et de développement a choisi d’intégrer aux statistiques de consommation (ce que j’ai mangé, ce que j’ai jeté) ce qui pourrait être donné et / ou ce qui l’a vraiment été, à une association ou un lieu de collecte…
Une suite à donner
Pour sortir de leur zone de confort, le lead a choisi de développer une application native iOS, en swift. Si aucun n’est débutant ou ignorant du langage, il y a quand même un challenge technique à relever pour qui ne travaille pas sur iOS au quotidien. Mais ça n’a franchement fait peur à personne et l’équipe est arrivée au complet dès la première heure du premier jour (2 développeurs back, 4 développeurs front, 2 designers).
Le design est composé d’éléments natifs iOS pour simplifier l’intégration aux développeurs et le parcours a été entièrement pensé à partir du point d’entrée logique, qui est la liste d’aliments, vide par défaut. À la manière d’un YUKA, un bouton de scan permet de scanner les codes barre, ce qui ouvre l’ensemble des interactions disponibles avec le résultat.
La démonstration a connu un vif succès et a également provoqué pas mal de réactions et de questions autour du scan du fameux ticket de caisse. Pourquoi ? Parce que pour l’heure, il n’est pas techniquement possible, sans mettre en place un partenariat avec un ou plusieurs distributeurs, d’obtenir un listing des produits directement à partir du ticket. Au demeurant, l’équipe sait que c’est loin d’être impossible mais cela demande un développement spécifique. Il faut donc encore scanner ses produits les uns après les autres pour profiter de toutes les fonctionnalités disponibles, mais l’application laisse présager un beau potentiel qui ne demanderait qu’à être transformé !
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